Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le paysage musical change sur la célèbre colline. Les mutations en marche, tout en laissant la part belle au symphonisme à la Max Steiner (toujours dominant), se cristallisent en particulier dans les partitions somptueuses de Bernard Herrmann pour les films d’Alfred Hitchcock et donnent au jazz, mais également à la variété, un rôle capital avec des compositeurs de l’envergure de Franz Waxman ou d’Elmer Bernstein.
Bientôt, commence un nouveau règne : celui d’Henry Mancini (La Panthère rose, Hatari !) et l’ouverture vers une musique plus expérimentale, sombre voire atonale (Alex North, Jerry Goldsmith…).
On le verra, les 25 ans traités sont fertiles en innovations et en pépites musicales pour ce qui est alors encore pour quelques temps « l’Usine à rêves ».
